5 ans après un Further assez bon mais quelque fois terne dans son ensemble, sans oublier le magique single Swoon tant playlisté par les DJ de l'époque, le duo formé dans la ville qui a vu naitre l'Haçienda remet les couverts, au vu de la tracklist et des featurings, on peut supposer que celui ci semble plus proche de leur 6e album sorti en 2007, We Are The Night.


D'entrée, les Frères Chimiques frappent fort avec ce génial Sometimes I Feel So Deserted, premier single annoncé par le groupe sur Facebook, ou l'on retrouve des sonorités proches d'un Further ou d'un EBW avec le vocal en plus et des beats assez surpuissants.
Go sorti en clip et réalisé par Michel Gondry, que certains considèrent comme le Galvanize du pauvre reste pour moi un single simple, efficace et sans prise de tête.
EML Ritual avec le déchainé Ali Love (déjà présent dans Do It Again) collerait superbement à une vidéo publicitaire avec ces beats assez acid house qui plus est sans rappeler les influences de ce style du groupe.


L'album a la particularité de se confronter à plusieurs styles musicaux comme évoqués précédemment mais aussi dans la suite de celui-ci : Under Neon Lights avec la présence de St Vincent et sa pop baroque, I'll Se You There qui sonne assez groovy rock dans l'ensemble, Just Bang et Reflexion, deux morceaux à la sauce big beat qui sont fait pour déchainer les foules dans les festivals.
La piste 9 du même nom de l'album et Taste of Honey ne m'ont pas spécialement emballés, les trouvant trop effacés et pas assez poignants par rapport au reste du disque.
Il se termine sur un morceau assez similaire à The Golden Path (Wide Open), rien que les premières notes m'ont étrangement fait penser au morceau avec Wayne Coyne, cette fois c'est Beck qui partage sa voix, un pur condensé d'électro folk acoustique de toute beauté.


Un opus assez constructif (pas comme celui de The Prodigy sorti il y a quelques mois) qui reprend certains éléments des autres opus, toujours aussi bien arrangés dans l'ensemble. Groupe mythique de la fin des années 90, les Chemical Brothers nous montrent encore avec spontanéité leur richesse et leur façon de ficeler leur style pour éclairer chaque fan de n'importe quel type de musique, car la force du duo mancunien, ce n'est pas de faire de la musique pour un seul type de public, mais pour plusieurs.


Hâte de les voir à Rock en Seine en tout cas !

Siliou
8
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le 19 juil. 2015

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Siliou

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