Arrêtons avec Is This It? bordel !
Deuxième album après le "retour" du groupe (le groupe n'a jamais dsparu mais on doit pouvoir parler de retour quand même) et on tombe déjà dans la banalité des critiques.
Alors oui les enfants, Julian Casablancas n'a plus sa voix d'il y a 10 ans, mais ça ne tiens pas seulement du choix artistique. Vous avez déjà essayé de chanter Last Nite ? Alors imaginez chanter cette chanson en concert pendant une dizaine d'année, on peut comprendre que ses cordes vocales aient pris un coup, il va falloir s'habituer parce que la chirurgie n'est pas assez évoluée pour "rajeunir" ses cordes vocales, de la même façon que j'ai dû m'habituer à acheter des chewing-gums aux agrumes un peu fades depuis qu'Hollywood à arrêté la fabrication de ceux au citron que je prenais.
Oui, c'est pas Is This It? non plus, mais à un moment va falloir arrêter avec cette histoire de retour du rock : la transpiration dans une veste en cuir, c'est sympa en photo, mais en vrai c'est moit et ça pue, donc l'ériger systématiquement comme un gage de qualité, c'est tout de même très discutable.
Cet album, c'est Comedown Machine, et c'est l'album des Strokes qui ressemble le plus à un album depuis le début du groupe : c'est le plus cohérent, celui qui ose le plus jouer sur les "temps faibles" et faire évoluer l'expérience d'écoute avec des montées et des descentes élaborées.
Surtout, cet album, c'est un disque assumé : qui pose le paquet sur la table là où Angles arrivait la queue entre les jambes. Et rien que pour ça il mérite écoute et considération (et ne devrait pas s'en tirer avec moins qu'un 5 sur ce site).