1989, les petits lutins criards sortent leur 3e album.
A l'intérieur, 15 chansons de deux minutes en moyenne. C'est court, mais c'est efficace !
Dans cet album nous retrouvons les aboiements compulsifs de Franck Black, les échos divins de Kim Deal ainsi que la guitare toujours aussi stridente de Joey Santiago. On notera que cette guitare sème moins le chaos que sur les albums précédents, et peut faire preuve de très belle harmonie avec celle de Franck Black (cf No. 13 Baby).
Le contexte étant posé, lorsque l'on écoute l'album nous avons des petits morceaux bourrés d'énergie comme ils savent le faire (Tame, Debaser, Crackity Jones), des chansons sympathiques et agréables à écouter (La la love you, Here comes your man) mais également des titres avec une grande portée et une atmosphère beaucoup plus envoûtante (Hey, Monkey gone to heaven).
Au bout du compte, cet album ne contient pas de "tube" tel que Where's my mind l'a été. C'est un album à écouter dans son intégralité. Du simple, de l'efficace, du début à la fin.
Cet album est une oeuvre par la qualité de son ensemble. On y reconnait très bien leur énergie spontanée des premiers albums, et on y voit une évolution plus en profondeur, qui sera particulièrement marquée dans les deux albums suivants.
If men is 5, then the devil is 6, the god is 7. This monkey gone to
heaven.