Lundi, 19H30, je rentre du travaille par une soirée abominablement sinistre. Ciel gris, averses intermittentes et bourrasques de vent à emporter un nouveau-né dans les airs, on se les gèle sévère. Je suis dans le metro, le mec assis juste en face de moi lutte pour ne pas s’endormir, deux mamans quarantenaires se racontent des histoires plus barbantes qu’une comédie française des années 2000, un connard écoute de la merde sur haut-parleurs quand tout le reste de la rame semble souffrir de dépression chronique et sur le point de se défenestrer. Un Lundi soir classique dans le métro, en somme.
Et je suis planté là, comme un con, le casque sur les oreilles et un léger sourire aux lèvres pendant que je me mange des riffs survitaminés et des solos de porc hypers techniques dans la tronche. J’ai envie de sauter sur place, de courir le plus vite possible, de rouler à toute vitesse dans la boue en motocross par période d’inondation, de faire du jet-ski sans les mains au milieu d’un énorme tsunami, de sauter en parapente depuis le sommet d’une montagne en pleine tempête équatoriale, de trucider des mécréants sur un champs de bataille médiévale ou encore de chevaucher un énorme dragon dans mon armure rutilante.
Maximum Overload donne la banane.
Alors oui, c’est parfois kitch et les paroles donnent dans le grandiloquent habituel mais tout ça on s’en bat les gonades, parce que Maximum Overload est tout bonnement jouissif.