L'album de la honte

Voilà donc l'album de l'horreur. Il n'y a pas d'autres mots. C'est incroyable comment un seul album pourrait presque effacer des années de travail, de labeur, la création d'un univers. Il n'y a pas de mots face à cette monstruosité.

Goscinny est donc mort une deuxième fois avec cet album. Impossible aussi de dire ce qui a pu passer par la tête de Uderzo pour pondre un tel truc. Il n'y a pas de mots face à l'indicible.

Quels rôles ont pu jouer la fille et le beau-fils dans la création de cet album ? Uderzo sentant certainement venir que ce serait la dernière fois qu'il ferait un Astérix, la couverture de ce 33ème tome est l'opposée du 1er volet de la saga.

L'histoire est celle d'Astérix qui doit combattre des extraterrestres. Putain, des extraterrestres dans Astérix... Il n'y a décidément pas de mots.

En plus, rien n'est subtil dans cet album. Tout est d'une lourdeur conséquente et Uderzo en profite pour égratigner à travers les deux personnages extraterrestres le manga et le comic. Vision simpliste d'un autre univers dont le seul qui semble valoir la peine serait la BD franco-belge. Et Walt Disney dont Uderzo ne cache pas son admiration.

Les dessins sont définitivement mauvais eux-aussi et on assiste avec cet album au meurtre d'une idole et à la désillusion de plusieurs générations de fans.