Après avoir entendu beaucoup de mal de ce film et avoir lu quelques Beigbeder (mais pas 99 francs) dont je n’apprécie vraiment pas le style, je n’attendais rien de ce film. C’est dire que j’ai été surprise.
J’ai beaucoup aimé le montage, les deux fois où l’on voit Beigbeder, le passage version dessin animé à la fin, la scène où Octave rencontre une famille “ de pub” avec leur gamin qui a marqué 3 buts, et les deux fins qui n’en sont au final qu’une.
Je n’ai pas pris ce film pour une critique de la publicité en général (parce que j’espère qu’ils ne sont pas tous des drogués et/ou menant une vie si “dépravée”) mais le pétage de plomb d’un mec qui a mis ses rêves de côté, est devenu un salaud “malgré lui” et en profite pour faire la critique du milieu dans lequel il bosse, la publicité.
Et j’ai trouvé l’idée bonne de tourner le film à la manière d'une publicité, où il y a une profusion d’images, où le spectateur est sollicité, et où il y a une morale à la fin voire un message moralisateur (ici il y a les deux).
Une bonne surprise donc, mais à relativiser avec ses dialogues peu travaillés et une ambiance - celle d’un délire sous cocaïne - qui m’a exaspérée par moment tant elle est toujours la même.