J'étais emballé par la première demi-heure, par les images fascinantes de la planète inconnue, par la structure du vaisseau "Maman", par les décors fabuleux qu'ils traversent lorsqu'ils partent explorer l'épave extra-terrestre.

En plus, à priori, les personnages semblent intéressants. Ils voyagent seulement pour récupérer des minerais sur une autre planète. On est loin de l'équipe scientifique barbante du film de SF lambda. Ils ont des looks sympas, rigolent, fument, râlent. Ca m'a rappelé Cowboy Bebop, ce manga que je regardais quand j'étais gosse. Malheureusement, l'histoire n'est pas du tout centrée sur les personnages (je vous mets au défi de retrouver leurs noms), on a à peine le temps de les découvrir que le film se transforme en slasher imbécile. En quelques minutes, on passe d'une oeuvre de science fiction haut de gamme à un film d'horreur bas de gamme à base de "AAH ! …? Ouf, c'était seulement le chat !", de "dispersons nous pour trouver l'alien ! ", de "Quoi, on peut s'enfuir grâce à la navette de secours ? Chouette, je vais chercher mon chat et j'arrive !", de "Ouf, enfin sauve … Qu'est ce que !? Aaarg, il est encore là, tapis dans l'ombre ! ".


Ah, et cette fin, j'ai bien ri ! Je me disais "Aha, elle a l'air maligne maintenant, à des dizaines d'années lumières de la Terre (ils sont dans le système zeta reticuli), dans sa pauvre petite navette de secours qu'elle a déjà vidé de la moitié de son oxygène pour se débarrasser de l'alien.
Mais non, en fait, surprise, c'est un happy-end parce qu'elle arrive à destination dans 6 semaines. Si si, la navette de secours, elle va plus vite que la lumière, et elle dispose même d'un système qui recrée la gravitation artificiellement.

Une petite moyenne quand même, pour le contexte de l'histoire, les décors et les quelques bonnes idées.

PS : j'ai bien savouré le kitsch des années 70, les effets spéciaux bidons et les ordinateurs en mode console (mention spéciale pour la scène où Ripley fixe avec un grand sérieux son écran rempli de 0 et de 1). Rien que pour ça, ça valait le coup.
Chanclissard
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le 17 mai 2014

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