"Les Viets, ils font pas de surf !"

Apocalypse Now, film de Francis Ford Coppola sortie en 79' nous relate l'histoire du Capitaine Willard lorsque celui-ci est projeté dans la guerre du Viet-Nâm.

Quand on s'attaque à une critique d'Apocalypse Now on est limite tenté de faire une thèse sur le rapport qu'entretient l'homme avec la guerre, la place qu'il tient dedans (si l'on concidère la guerre comme un espace clos) et l'impact sur la psychologie de l'homme durant celle-ci. ça tombe bien c'est un peu tous les thèmes que l'on retrouve dans ce film. On suit un capitaine Willard qui se détruit petit à petit tout au long du film par cette cette guerre et le film est fait de tel sorte que l'on se détruit soit même. Vous ne sortirez pas de ce film en vous disant "la guerre c'est cool !" (pour les quelques uns au fond qui le pensait encore).
Il ne faut pas s'y tromper ce film est un road-movie et non pas juste un film de guerre sur fond historique car l'on voyage d'un point A à un point B (première caractéristique du road-movie) mais aussi car pour le personnage principale c'est un véritable parcours iniatique sur tout ce qu'il peut y avoir de noir en l'homme (entre un officier au chapeau du Générale Custer) totalement drogué à la guerre, la violence et au surf, des colons français désabusés et revanchard et bien evidemment un Kurtz sanguinaire et barbare notre héro, s'il en est un, est lôgé à bonne enseigne !)

Bon il ne faut pas non plus se mentir pour regarder ce film il faut parfois s'accrocher car le film manque à certains moments cruellement de rythme. Bien sûr on ne regarde pas ce film pour voir des explosions partout à la Michael Bay et en prendre pleins les yeux c'est pas l'intérêt du film mais tout de même. (C'était le petit passage négatif)

Il n'aura échappé à personne (tout du moins je l'espère) que l'on peut aisément faire un rapprochement psychologique entre Travis de Taxi Driver (sortie trois ans plus tôt) et le capitaine WIllard, l'un étant le prolongement inévitable de l'autre. C'est pourquoi à mon sens il est impensable d'en voir un et pas l'autre. Avec ces deux films on saisit un peu mieux toute la colère, la frustration et la désillusion du peuple américain face à cette guerre.

Et puis même sans ça si à 50 ans t'as pas vu ces deux films t'as raté ta vie (pour reprendre de manière transformé la phrase d'un grand penseur de notre temps ! Non non je ne troll pas)