A l'assaut des productions Ghibli, après avoir regardé la totalité des œuvres du grand Miyazaki, je me suis dirigé tout de suite vers Arrietty. Sans doutes parce que l'affiche est belle, et que la mini-Arrietty elle-même est très jolie avec sa robe rouge, ses petites bottes et sa queue de cheval.
J'attendais une fois de plus, être transporté dans un univers inexploré et insoupçonné, et j'y croyais. Une petite maison en bois traditionnelle, au plein milieu d'une forêt luxuriante, le tout habité par des petits êtres étranges tout mimi. Mais... ça me rappelle quelque chose... : Totoro ! Car on dirait effectivement que Hiromasa Yonebayashi s'est inspiré de différentes œuvres, ce qui crée un film pas très original. En effet, j'ai pensé tout le long du film à la fois à Toy Story, Poucelina ou encore Bernard & Bianca.
Ça commençait pourtant bien, mais on voit très vite la faiblesse du scénario, avec une héroïne toute mignonne en quête d'un monde inconnu, un humain en quête de fantaisie et évidemment une rencontre inévitable qui va mettre un léger bordel et une mélancolie dans la vie de notre adorable héroïne. Mais on trouve malgré tout de bons côtés comme le dessin simpliste mais jolie, une bande son envoûtante, et un monde merveilleux que seuls les japonais arrivent à retranscrire .
Mais on en attendait plus, car finalement entre l'élément perturbateur et le final, il ne se passe pas grands choses, mis à part la découverte du mode de vie de ces chapardeurs aux origines sans doutes roumaines ou marocaines. Il aurait fallu plus d'action, j'en attendais tellement de ce premier chapardage, cette belle aiguille pointue qui aurait pu être une arme dévastatrice.
C'est beau, c'est mou, c'est dépaysant, c'est loupé malgré un certain potentiel et une chute moins conventionnel qu'un Disney. Il aurait fallut travailler juste un peu plus le scénario, et je pense vraiment qu'Arrietty aurait dû être une ninja meurtrière à l'aiguille, pourfendeuse d'humains ou d'animaux, une chapardeuse anarchiste à la conquête du monde.