La naissance de la légende, qui n’avait encore jamais été montré au cinéma.
Envahit par la colère, Bruce ne cherchait qu’à se venger du meurtre de ses parents par un désespéré quand il n’était qu’un enfant. Un désespéré comme il en existe des tas dans Gotham, ville sous le contrôle des criminels qui règnent par la corruption et la peur. C’est pour mieux les comprendre qu’il entreprend un tour du monde, durant lequel il est recruté par une organisation secrète luttant contre le mal. Auprès d’eux, il apprend à devenir plus fort, à dépasser sa condition de mortel pour devenir invulnérable et invisible, à utiliser la peur des ennemis contre eux. Mais refusant de condamner Gotham qu’il pense pouvoir encore être sauvé, il se retourne contre eux.
Il retourne dans sa ville pour combattre le crime à sa manière. Il devient un symbole, un symbole d’espoir et de justice. Pour retourner la peur des criminels contre eux, il choisit sa propre peur : une chauve-souris. Il utilise les inventions de la section recherche de son entreprise, trop coûteuses pour être vendue à l’armée. Et choisit des personnes de confiance, Gordon, policier, et Rachel, avocate, son amie d’enfance, tous deux intègre et déterminés.
Mais pour éviter que ses proches ne soient menacés, il doit entretenir une couverture humaine, et s’emploie à paraître ce qu’il n’est pas : un milliardaire égocentrique, imbu de lui-même et de sa richesse qu’il ne manque jamais de montrer aux autres, vivant dans un monde à part, bien loin de la misère de Gotham. Il est bien la dernière personne à laquelle on penserait pour se sacrifier la nuit venu en devenant un paria.
Personnage tourmenté, actions réalistes, scénario travaillé, un blockbuster intelligent qui rompt avec une franchise devenu kitch et qui annonce déjà le génial deuxième volet. Un reboot bienvenu !