Camille, comédienne quadragénaire, se morfond sur son présent qu’elle aurait espéré plus radieux. Alors qu’elle réveillonne avec ses vieilles amies du lycée, elle s’évanoui et se réveille à l’époque de ces mêmes années lycées. Elle y revoie ses parents décédés et croit rêver.
Apres ce bref résumé, il est clair que le sentiment de déjà vu se fait sentir. Et c’est tout à fait légitime. Cependant, la façon dont est tourné l’histoire de Noémie Lvovsky transmet une certaine poésie et une telle vitalité qu’on redécouvre ce genre de scénario.
Cet hymne à l'adolescence nous rappel que toutes les meilleures choses ont une fin. Malgré ce retour en arrière, Camille ne rajeuni pas du tout. Ni elle ni son ex-mari avec qui elle a eu une fin difficile. La réalisatrice nous rappelle par ce procédé que malgré ce bond dans le passé, rien ne sera changé malgré les efforts qui seront fournis par notre personnage principale et une certaines fatalité nait de cette nuance entre les personnages. Le passé ne peut-être changé, simplement observé : seul les souvenirs que nous en avons resterons gravés dans nos mémoires.
Un film d’auteur assez frais et fin qui se démarque complètement de ceux présentés dans les salles ces dernières années.