Noémie Lvovsky, en Camille de 16 ans, prend un plaisir évident à ressortir les tenues vintage, les posters de Madonna, son walkman et sa BO des 80's. Sur un thème vu, revu et re-revu, elle parvient à placer une touche d'originalité grâce à de formidables seconds rôles (en vrac, Denis Podalydès, Yolande Moreau, Michel Vuillermoz ).
Au début du film, le postulat fantastique ne m'a pas du tout gêné : Camille a 50 balais, tout son entourage la voit comme si elle en avait 16. OK. Mais plus le film avance et plus ce décalage s'avère gênant. A cet égard, d'autres film sur le même thème fonctionnent mieux avec un jeune acteur ou une jeune actrice. On a un peu l'impression que Noémie a voulu tirer la couverture vers elle dans certaines scènes.
Je pense notamment au décès de la mère.