Des films qui nostalgisent sur l'âge d'or du cinéma et sur l'enfance, y en a plein.
Mais la force de Cinema Paradiso, c'est d'inscrire le cinéma comme lieu de vie et carrefour social. Le cinéma du village, c'était comme la messe du dimanche ou le troquet de la place : les notables, le maire, le curé, les miséreux et le fou du village, tous réunis dans une communion d'imagination et d'émotions. Assis dans le cinéma Paradiso, toi aussi tu as peur du lion de stuc du projecteur, toi aussi tu tombes amoureux de Rita Hayworth comme de la jeune femme assise à côté, et toi aussi tu vis ta vie sur grand écran en noir et blanc. Et tout cela tient sur des petits bouts de celluloid, des petits bouts de magie fragiles et inflammables. Des étincelles, des bouts d'images dans ta mémoire, un héritage qui se transmet. Et si Philippe Noiret, si la Sicile, si la musique d'Ennio Morricone ne te font rien, alors juste une scène, superbe à en pleurer : 3 minutes et des poussières de baisers coupés, la plus belle déclaration d'amour au cinéma de papa.
Elosezhello
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le 9 déc. 2010

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