Cloud Atlas est l’adaptation du best-seller de David Mitchell publie en 2004 en France : Cartographie des nuages.
Le film raconte 6 histoires dans 6 époques différentes avec les mêmes acteurs (donc qui endossent 6 rôles pour certaines). Un défi assez incroyable sur le papier mais qui fonctionne très bien à l’écran. Les histoires s’enchaînent, se mélangent, on revient dans le temps, on avance dans le temps avec une aisance assez incroyable.
Les six époques se situent entre 1849 pour la plus ancienne époque et 2300 pour la plus « récente ». Six histoires qui permettent aux réalisateurs de se faire plaisir sur les effets spéciaux/costumes/maquillages, qui permettent aux acteurs de développer des rôles très différents. Chacune des histoires est très différente, on a de la romance, de la Science-Fiction, du policier…
Toutes les histoires sont liées, chaque époque passe agit sur la future, une sorte d’effet papillon. Un objet fait toujours le lien entre les époques et les personnages sont toujours présents, réincarnés éternellement.
Le film est plein de réflexion sur la condition humaine, sur l’amour, la mort, sur la nature, sur la liberté. Des propos qui sont très beau et qui à l’écran rendent très bien.
Un film qui aurait pu être un gros bazar se retrouve ici très bien maîtrisé, on comprend plutôt bien l’histoire même si je regrette que le lien entre chaque ne soit pas mieux montré.
Dans mes regrets je noterai aussi le maquillage, sur la partie à New-Seoul par exemple où les acteurs ont été « bridés » par maquillage et le rendu est immonde. J’ai aussi trouvé que certaines scènes manquaient un peu d’intensité, de force.
Cloud Atlas, c’est un film où on ne voit pas la longueur, où les acteurs sont géniaux, où le travail fait est énorme. Pourtant je ne suis pas à crier au chef d’oeuvre car il ne m’a pas emballé autant que Matrix l’avait fait à l’époque.
Petit détail, la BO est de Tom Tykwer avec Johnny Klimek et Reinhold Heil.