C'était un peu long. J'ai eu du mal à tenir en place, surtout quand je me suis aperçu que ce huis clos au téléphone était parti pour s'installer.
C'est long, mais ce n'est pas mou. Non, on est suffisament dérangé, mal à l'aise, stressé pour que l'on ne trouve pas ça creux.
La longueur de la "scène" joue finalement un rôle important. On est enfermé, impuissant, et puis peu à peu, la caméra recule, abandonne les gros plans pour nous laisser découvrir l'origine du mal. Et pourtant, comme ces personnges, nous sommes prisonniers de cette pièce, sidérés.