Et un Ozon de plus dans mon escarcelle, je ne peux pas dire que celui là m' a surpris outre mesure, j'ai retrouvé le cinéaste pervers et manipulateur qui excite ou horripile la critique.
Comme d'habitude j'ai l impression d être devant un film des années 70, l esthétique de la maison( et celle de appartement du pofesseur), le comportement petit bourgeois et ce goût de choquer à tout prix qui m' a paru un peu vain. Ozon multiplie la laideur autant qu'il peut, il use de grosses ficelles et en même temps, il a réussi à me choper au début avec ce récit mise en abyme,la lecture de la prose du garçon et la mise en image qui va avec, les variations qu'il introduit. Ozon est ce jeune garçon manipulateur et nous ce professeur aussi fasciné qu' effrayé. La fin du film est aussi belle esthétiquement, que navrante. Voyeur, manipulateur, obsédé, tel est le portrait qu'il dresse de l' Artiste... Ozon serait cet adolescent qui aurait canalisé tous ces vices en devant cinéaste... Ou ce professeur artiste raté qui rêve encore? Malgré tout son art Ozon serait-il un prototype de l' artiste raté? ( Multipliant les clin d oeils aux vrais artistes comme Fassbinder ou Hitch ). En tout cas c'est un artisan de grand talent...
Je préférais Potiche où les personnages réservaient de vraies surprises, une évolution, et l'ancrage seventies avait un sens, et je me demande si je ne préfère pas Sitcom qui avait l'avantage dêtre plus explosif, plus potache; Ozon s'est un peu embourgeoisé dans son art de la provocation, artifice devrais-je dire....
Allez stop au massacre. En attendant la prochaine fois où je me laisserais encore attraper....