Dragon Laule Degeneration.
Je ne fais pas partie de ceux qui cracheront sur le film en du terme adaptation car il était clairement improbable que le vaste univers absurde et assumé de Toriyama soit adapté de la même souche visuelle..
Il fallait être sacrement illuminé ou naïf pour croire qu'un cochon polymorphe portant naturellement la culotte sur la tête, qu'un personnage nain sans nez ou qu'un petit garçon singe quasiment tout le temps la zizette à l'air et voguant au gré des vannes sur un nuage magique, allaient prendre forme sur nos écrans de cinéma..
Je fais donc partie de ceux qui avait dépassé cette attente puérile, pour seulement assouvir une curiosité sur le plan technique, avec Matrix Revolutions encore en tête, je me disais que faute d'adaptation graphique, il y aurait le minimum syndical sur quelques chorégraphies guerrière dans de jolis décors.
C'etait en quelque sorte une autre forme de naïveté, d'avoir déjà envisager..
Hors le casting de récupération de série de tout Soap Opera (Axe Battler d'Amour Gloire et Beauté, Marsters de Buffy, et 2 actrice de Porno surement pour jouer Bulma et l'autre Bad Girls), le film ressemble à s'y méprendre à un épisode de Power Rangers autant dans le cabotinage que dans son background.
C'est cheap, moche, étalé d'un filtre orangé digne de série Z des 80's.
Le bénéfice du doute déjà disparu lors des 1ere minutes, les acteurs (même Chow Yun Fat, décédé artistiquement dorénavant) essayeront tant bien que mal de fournir une histoire d'amour niaise et hors de propos, ainsi qu'un piètre quota d'action via des câbles hyper voyant pour un pauvre petit coup de pied ou par quelques CGI hilarant justifiant une gestuelle en hommage à la Tecktonic, le tout au milieu de décors et rochers en cartons fièrement exposés.
Ridicule de bout en bout, le film n'aura pas démérité son statut de film qui va au fond du caca-boutisme.
A ne pas en douter, un métrage totalement fabriqué pour les moins de 6 ans.
(Et peine en fasse à certains, à classer au côté de "Street Fighter The Movie".)