Dredd locked

Judge Dredd au cinéma n'avait eu le droit qu'à une seule adaptation jusqu'ici. Mais quelle adaptation ! Silvester Stalonne ce n'était pas la moitié d'un juge.
Nanar assumé avec ses costumes kitch et ses dialogues cultes, Judge Dredd avait beau être très mauvais, il avait su attirer la sympathie de beaucoup et se forger quelque part un statut de film culte, tout nanar qu'il soit.

Dix sept années plus tard, c'est donc avec un certain engouement que j'attendais de découvrir les nouvelles aventures de ce juge hors norme.
Premier constat, l'ambiance n'a rien a voir, on oublie les costumes en carton-pâte et on colle une ambiance sombre et crasseuse à la ville. Bon ce n'est pas parfait (le blindage des motos reste bien ridicule), mais au vu de l'ancienne version, c'est tout de même nettement plus crédible.
On va vite oublier égallement les méchants débiles au profit de Ma-ma la dépeuceuse, même s bien évidemment il y en a toujours quelques uns qui n'ont pas inventé la pourdre, mais ils ne se privent pas pour la faire parler, et c'est tout ce qu'on leur demande...
Le scénario est du genre minimaliste. La nouvelle recrue est confié a Dredd l'intraitable. Ils se retrouvent cernés par les méchants. Ils vont devoir survivre tout seuls. Simple, efficasse.

Au final on se retrouve avec un bon film d'action à l'ancienne, bien violent, enrobé dans une ambiance bien sale et bien agréable. On est loin du blockbuster aseptisé comme on nous en sert tant aujourd'hui.
Un film qui fait plaisir en somme.