Après une fausse idée et plusieurs avis, on saute le pas et on regarde Drive, le film qui a placé Ryan Gosling sur le podium.
Une vraie atmosphère se dégage tout au long du film, certes lent, mais enivrant. La première scène va trancher avec toute la première partie du film. On se croirait presque sur la banquette arrière, le sac plein de fric dans les mains. Et puis là, le silence. Ou presque.
Le jour, la vie continue, le conducteur, qui n'a d'ailleurs pas de nom, est mécanicien pour Shannon interprété par Bryan Cranston(Breaking bad)et cascadeur. La nuit, il conduit, chauffeur pour les criminels.
Quant à la deuxième partie du film, séparée de la première par une scène que l'on peut décrire comme symbolique, elle est froide et tranchante. Ce qui n'est pas pour nous déplaire vu la beauté des scènes de violence.
Ryan Gosling est muet ou presque pendant quasiment tout le film mais quand il parle, ça a du sens. Sorte de héros des temps modernes affublé d'un sang froid, comme impassible, remarquablement bien interprété. Un côté 80's dégouline pendant tout le film que ce soit par la musique, qui a une place de choix, les voitures, les décors, la veste scorpion du conducteur ou les images du film elles-même.
Quoi dire d'autre? Adapté d'un roman, le film nous donne envie d'y plonger notre oeil. Une suite est évoquée, à voir, à première vue, elle n'est pas nécessaire. Drive n'a failli jamais voir le jour, cela aurait été bien dommage.
P.S: On est content de retrouver Christina Hendricks (Mad Men) dans un long métrage, même pour un petit rôle
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