Au début des années 80, Sam Raimi ouvre la voie à un cinéma horrifique outrancier qui marquera toute la décennie. Grâce au personnage, désormais mythique de Ash, il invente une nouvelle manière de terrifier les spectateurs à travers l'utilisation d'effets de second degré et d'une surenchère de gore. Jet de sang, de pus et autres liquides non identifiés et plus ou moins visqueux, démons complètement barrés et ambiance démente sont les ingrédients principaux de ce cocktail qui marquera le genre fantastique à tout jamais.
Mais THE EVIL DEAD n'est pas seulement un coup. C'est aussi la révélation des talents de réalisateur du tout jeune Sam Raimi. A seulement 20 ans, il parvient, avec un maigre budget à instiller un véritable climat de peur et d'hystérie tout au long de son métrage. Un coup de maître quand on pense à toutes les exagérations et moments de gaudrioles qui parsèment le film.
Je ne voudrais pas oublier Bruce Campbell qui, par son jeu, unique et le rôle qui lui est attribué dans le film, apporte la touche finale qui manquait pour éveiller un véritable culte.
Un film incontournable.