Pour le plaisir de voir Stallone et JCVD se foutre sur la gueule...
On le savait d’avance, ce second volet des aventures musclées de la bande à Barney Ross s’annonçait tout au moins aussi explosif que son prédécesseur ; pourtant, on ne peut s’empêcher de sourire, pour ne pas dire rire, à la vue de l’intro infernale que nous propose ici Simon West.
Un déluge de balles et d’action bodybuildée, encore plus grandiloquente que celle du premier opus, nous tombe donc dessus avec entrain, laissant augurer le meilleur du genre pour la suite ; le public visé n’a donc toujours pas changé, ceci induisant également un certains nombres de défauts inhérents à ce type de production (scénario ultra-léger, quelques incohérences et autres facilités scénaristiques sans oublier des dialogues souvent ridicules à défaut d’être sérieux… l’émotion peine à trouver sa place ici, vous en conviendrez).
Pour le reste, ces même dialogues réservent aussi une bonne dose d’autodérision jouissive, contribuant grandement à l’humour ambiant d’Expendables (2) ; sinon, le casting s’agrandit quelque peu avec les participations tant attendues de Chuck Norris (retenons le cobra haha) et JCVD dans un rôle de bad-guy aussi cliché que savoureux (pendant que Bruce Willis et Schwarzie tiennent des rôles plus importants).
En bref, bien que l’on puisse regretter l’absence relative de Jet Li, on retrouve avec un plaisir certain Sylvester Stallone et tous ses comparses (Statham, Lundgren et cie), qui au gré d’alliances dantesques et de scènes d’action tonitruantes, nous réservent le meilleur du film musclé sans aucune prétention scénaristique… et l’on s’en contente de nouveau sans hésiter !