Si Frankenweenie est tout de même très sympathique et nous fait revivre quelques souvenirs, il reste tout de même très léger, à la fois dans sa réalisation et dans son discours sur la tolérance et l’approche de la mort par les enfants. Et c’est à cet instant que l’on s’aperçoit que les réalisateurs influencés par Burton finissent par dépasser leur maître et à faire de son univers quelque chose de plus prégnant. Car avec Frankenweenie, la comparaison avec Paranoman sorti il y a quelques semaines est inévitable (à la fois pour la technique et le thème mais aussi pour son discours) et n’est clairement pas à l’avantage de Burton.