Ça y est, maintenant, impossible de faire marche arrière, le processus est en marche, la fin est la, il n'y a plus aucun doute. La première partie du tant attendu Les Reliques de la mort, est désormais connu de tous et il est temps de faire un rapport.
Dix ans déjà que cette saga à vu le jour, et avec du recul, il est impossible de ne
pas y faire référence, mais revenons a ce qui nous intéresse,
Les Reliques de la mort. Dire qu'il aura fallut une décennie pour voir le début de la fin car c'est bien le vide du sujet. Le compte à rebours est lancé, la fin du mythe. Et cet opus va dans ce sens. Dès les première minutes du film, notre trio de sorciers prend conscience, chacun de leur côté, du danger imminent, de la souffrance qui les guette. D'une part, notre Hermione sent l'obligation, dans l'intérêt de ses parents d'effacer de leur mémoire toute trace son existence. Filmant les photos de familles sur lesquelles la personne d'Hermione disparaît, la caméra de David Yates nous plonge dans la noirceur de cet épisode. Le fait est ce ne sont plus des enfants à présents, ni des adolescents mais réellement des adultes, devant faire des choix difficiles et importants.
Le film commence sur les chapeaux de roues en proposant un combat aérien entre les Aurores et les Mangemorts. Un combat faisant déjà des victimes mais qui annonce la tournure des événements. Afin de protéger Harry, ses amis utilisent la potion Polynectar afin de prendre son apparence et tromper le seigneur des ténèbres. Il vaudrait mieux ne rien dire de plus pour ceux qui n'ont pas pu voir le film.
La quête des Horcruxes, aussi périlleuse soit elle, va mettre nos héros dans de beaux draps. Devenu l'ennemi public numéro un, Harry se doit d'être prudent pour ses amis. Ayant installé une vrai dictature, Voldemort contrôle tout. Le ministère, Poudlard, tous les lieux ou notre trio pourrait se réfugier. Ils se retrouvent contraints de fuir dans la forêt, suivant les indices aussi minimes soient-ils. Mais le film n'est pas seulement une simple quête, il va bien au delà.
David Yates réussit à retranscrire toute la puissance émotionnel du livre. Non seulement le trio doit affronter l'ascension du Mal, mais ils devront faire face à leur propres démons. Des démons intérieurs qui vont les pousser à bouts jusqu'à l'épuisement. Les sentiments seront mis à nu, les tensions amèneront le trio à s'avouer certaines choses. Sans oublié la menace qui plane sur leur épaules, ils sauront, une fois encore, sortir en partie vainqueur avant que la vrai bataille commence. Cette première partie relate principalement de la découverte et l'approfondissement des secrets du Mal. Initié dans le sixième volet, Voldemort se révélera, et on connaîtra enfin le moyen de mettre fin a cette guerre.
Les tensions de notre trio se ressentira et exploseront à cause du médaillon de Serpentard. Des tensions émotionnelles, nerveuses puisque tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent est toujours en eux, et ressort d'une manière très violente et choquante pour le public. Notre casting monte le niveau, et propose des interprétations et des jeux d'acteurs vraiment spectaculaires et renversants. On ose imaginer ce que donnera l'acte final ! La douce Hermione n'est plus, aujourd'hui elle se révèle forte, même sous le coup de la torture, Harry accepte de l'aide sans savoir réellement ou il va, et Ron, se laissant rattraper par ses pires craintes, vont amener à des choix durs, des disputes qui remuent vraiment le film.
David Yates à opté pour le célèbre contes des Trois Frères, une adaptation de style manga chinois, une sorte de petite pause au sein du film mais qui révèle bien des mystères. Une animation qui fait l'unanimité chez les fans.
Il est impossible de résister à ce début de la fin, après dix longues années d'attente. C'est la fin, il faut pas le renier ! David Yates le sait et veut offrir un final à la hauteur de ce que les fans espèrent. Les larmes coulent, le stress et la pression se ressentent, l'histoire est à son point culminant, et le film propose une première partie annonciatrice de la suivante qui elle sera vraiment épique.
