Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie par aldwin
Aïe.
A chaque nouvelle sortie des aventures de notre ami le sorcier balafré, je m'engouffre dans la salle le sourire au lèvre en espérant revivre les merveilleux moments passés à lire J.K. Rowling.
Et à chaque fois, quelle n'est pas ma déception... Et celle-là peut-être est la plus rude.
Alors oui, l'atmosphère est respectée, sombre à souhait. Oui, la photo est magnifique. Oui, la réalisation va suffisamment loin pour ne pas totalement transformer ce qui est un livre empli de tristesse et de désespoir en une joyeuse chevauchées d'effets spéciaux chatoyants.
Mais pourquoi s'arrêter en chemin ? Pourquoi aller suffisamment loin pour faire pleurer un enfant de 5 ans mais pas assez pour toucher un grand enfant de 25 ? Ou est passé l'évocation subtile de l'homosexualité de Dumbledore? A l'inverse, pourquoi le rapprochement évident entre les Mangemorts et le nazisme n'est pas resté, lui, aussi subtil que dans les lignes du romans? Qu'est que c'est que ces manteaux de cuir noir et ses brassard rouges dont sont vêtus ces "raffleurs" armés de baguettes?
On parle de désemparement, de colère, d'orgueil, de torture, de peur, de lâcheté, mais toujours avec de voile qui fait la différence entre un divertissement sans envergure et une des plus grandes œuvres de la littérature fantastique.