chronique de spectatrice, avis subjectif et non référencé, mon amateurisme est revendiqué
C'est l'année de limos...Après le Cronenberg, à mon sens formidablement raté comme un grand clip vidéo esthétique mais sans audace, nous voilà de nouveau dans l'espace confiné d'une limousine interminable. Sauf que celle-ci est plutôt une loge d'artiste de théâtre. Denis Lavant, a des "rendez-vous" toute la journée. Pour se rendre à ces rendez-vous, chaque fois, il entre dans la peau d'un personnage. Tout le cinéma du cinéaste défile. Rien n'est expliqué et c'est tant mieux, c'est ce genre de film qui se laisse posséder par le spectacteur.
On y voit ce que l'on veut.
Moi j'y vois la valse des rôles sociaux dans al vie de l'homme contemporain, du sujet post-moderne, mais on peut y voir beaucoup plus....
Pour rajouter au plaisir et à la qualité, le rôle du chauffeur de la limousine est tenue par la gracieuse et inimitable Edith Scob....
Voilà, je ne suis pas une "critique en herbe", je suis une spectatrice passionnée. J'ai passionnément aimé "Holy Motors", je comprends pourquoi mon entourage m'a poussé à aller le voir, cependant que le teaser ne m'attirait que mollement.
Une belle expérience poétique.
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