Le calvaire.

7,1 de moyenne, 7,5 de la part de mes éclaireurs : c'est vraiment à cause de vous que je me suis forcé à le terminer. Au bout de 10 mn, la mièvrerie vous colle à la peau comme un vieux chewing gum sous une semelle de Stan Smith. La première heure enchaîne les clichés les plus abscons d'une amourette estudiantine, allant de la niaiserie totale à l'absence de bon sens à tous les étages (lol). Au sommet du wtf, la descente n'est que plus brutale (re-lol). La deuxième partie du film n'a rien à voir avec la première. Ca pourrait être un tout autre film, à se demander ce qu'on fiche encore là. Mais on retrouve bien la même dose de plans mielleux et une histoire qui se devine de scène en scène. Bien sûr, tous les jours je prends l'avion, comme ça, pour allez vérifier si un inconnu est bien dans sa ferme. Dans le détail, les personnages sont d'une mollesse incroyable. La mystérieuse jeune fille mannequin est d'une stupidité sans nom. L'amoureux transi ne pense qu'à embrasser toute fille devant lui, même en état de décomposition. L'étudiante en première année est évidemment amoureuse de son aîné. La guéguerre entre la science et la foi entraîne des débats auxquelles les personnages croient mais ils sont bien les seuls. Et puis cette histoire de réincarnation : deux heures pour un truc qui tient en 4 mn chrono ? Au secours. Ça n'est même pas de la SF. J'ai regardé ce film pensant que c'était de la SF mais I Origins touche autant à la SF qu'un lombric à son zizi. Clin d'oeil clin d'oeil. Quant à la fille du centre d'enfants on l'attend toujours dans l'hôtel.