Kate Capshaw must die.

Les Aventuriers de l’Arche Perdue fit Steven Spielberg et Harrison Ford devenir des stars planétaires. Bien évidemment, il y eut une suite, 3 ans après, intitulée Indiana Jones et le Temple Maudit.

Encore basé sur une idée de George Lucas, le film part déjà avec un défaut énorme : il est scénarisé par les sous-doués de l’écurie du créateur de Star Wars, Willard Huyck & Gloria Katz, déjà responsables de Best Defence et bientôt coupables d’Howard the Duck. Et comme prévu, le scénario du film est absolument exécrable. Les personnages sont des clichés ambulants, le film se traîne après une excellente introduction en Chine et le méchant est franchement ridicule. De plus, le film est bien plus noir et bien moins drôle et léger que son prédécesseur. C’est alors là qu’on voit tout le talent de l’immense Steven Spielberg, capable de transcender un script horrible en un film acceptable. Non seulement la direction d’acteur sauve franchement le film, Harrison Ford et Ke Huy Quan formant un duo hilarant. La seule actrice que Spielberg ne peut pas sauver, c’est Kate Capshaw, horripilante à chaque seconde qu’elle passe à l’écran. Mais il n’empêche que le film reste lassant à force d’enchaîner les scènes d’action sans jamais avoir une histoire construite et ce, même avec certains passages réellement étonnants et bien mis en scène.

Le réel problème de ce deuxième opus est de passer avec Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Hormis une introduction remarquable, rien à signaler dans cette suite décevante, à défaut d’être désolante.