Trop superficiel...

Ok c'est tiré d'une histoire vraie. Ok le livre est peut-être magnifique, ou je ne sais quoi. Mais le film n'est pas du tout à la hauteur de ce dont on pourrait s'attendre.

Déjà, je dois dire que cette histoire de jeune homme qui fait sa crise d'ado à retardement ne m'a pas plus emballé que ça. Il aurait pu avoir envie de partir, sans pour autant "fuguer" et laisser les gens qu'ils aiment et/ou qu'ils l'aiment sans aucune nouvelle. Passons, ça aurait pu être potable quand même.

Le héros est assez antipathique. Il enchaîne les rencontres, toutes traitées de manière très superficielle, peut-être pour bien montrer à quel point le héros s'en fiche des autres (?, je ne sais pas). Et puis, on n'y croit pas une seule seconde à ces rencontres : allez comme exemple, on peut citer le cas de ces hippies qui se réconcilient miraculeusement en une seule journée grâce au héros. C'est trop facile, on ne fait que survoler et il manque la magie des rencontres (à une exception près quand même : la rencontre avec le vieil homme, où j'y ai enfin cru et vu de la sincérité).

Et la magie ne se dégage pas en faisant se succéder de beaux paysages et de belles musiques, comme c'est le cas ici, non. La magie aurait peut-être été là si tout n'avait pas été traiter de manière si superficielle.

De plus, je l'ai trouvé un peu idiot le héros, pour ne pas prévoir qu'au printemps la rivière serait en cru contrairement en hiver, ou que la viande serait bien conservée dans la nature, qui n'est pas un congélateur... Des petites choses qui font que le héros ne remonte pas dans mon estime, et qui font qu'à la fin j'ai juste envie de dire tant mieux, qu'il l'avait bien cherché.

Deux autres bons points à ce film qui lui feront avoir la note de 3 : j'ai bien aimé les flashbacks pour montrer comment le héros en est arrivé là (même si la façon dont ils étaient traités me semblait assez clichée) et la morale du film "happiness only real when shared" qui ne mérite pas qu'on passe 2h30 d'ennui sur ce film mais qui aura le mérite d'avoir montré à la personne avec qui je regardais ce film, que j'avais raison que le héros allait se rendre compte de ça =D (mais pas besoin d'aller en Alaska pour le deviner).