Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare par magyalmar

On le voit arriver gros comme un camion, l'énième film sur deux personnes que tout oppose mais qui vont apprendre à s'aimer par la force des choses. Pourtant lorsque le générique tombe, mes bras l'imitent. Parce que Lorene Scafaria a bien compris que l'important ce n'est pas la destination, c'est le voyage. Et putain que ce trip pré-apocalyptique rempli de bonne musique se révèle touchant, attachant, souvent drôle même. Le contexte de fin du monde sert autant à révéler l'absurde de nos habitudes quotidiennes qu'à créer une relation pleine de délicatesse et de singularité entre nos deux héros.


Steve Carrell, tout en retenue, prouve s'il en était besoin l'étendue de sa palette d'acteur, tandis que Keira Knightley, même en roue libre, reste tout simplement royale. Tout repose quasiment sur eux, et malgré tout on croit totalement à l'univers installé par Scafaria. Pas besoin de dévoiler des trésors d'inventivité ou d'effets numériques, il y a des scénarii qui ont déjà tout en eux pour toucher en plein coeur.

magyalmar

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