"Comment ça 6 000 notes ? Comment ça 2005 ? Comment ça se fait que j'en ai jamais entendu parler ? Comment ça se fait je n'ai jamais jamais entendu parler de ce film alors qu'il y a Orlando Bloom, acteur tant adulé par nos camarades de classe féminines, ainsi qu'il soit réalisé par le légendaire Ridley Scott ?"
Parce que monsieur le réalisateur nous livre une fois de plus un film dont on aurait pu se passer. Ridley ne nous offre pas fondamentalement un mauvais film, mais cela reste un film sans grands intérêts. Un film recette de cuisine, avec un héros aussi naze que le scénario : un forgeron, bourré de principes à la con, qui apprend qu'il est fils de pu.. euh fils de seigneur, qu'il va évidemment refuser ce titre ainsi que de fréquenter le seigneur par principe, mais le scénario va faire qu'il va bien sûre être contraint de côtoyer son papa, et va bien sûre se révéler être un guerrier exemplaire, et blabla y a la guerre et tout, il va refuser de se taper la reine par principe, refuser le trône toujours avec ces principes, puis épargner ses ennemis par principe... MAIS PUTAIN, MONSIEUR SCOTT, TU TE FOUS DE NOTRE GUEULE ?! On se croirait dans un film Disney !
Le film est hyper-long, j'ai l'impression d'avoir rien vu, à part des cascades et des dialogues religieux faussement intéressants. J'ai opté pour la VO, mais j'aurai pu le voir en Chinois, ça aurait été la même chose... Il ne se passe absolument rien, on se contente d'observer les beaux décors sur des chants grégoriens (pas "toi + moi" hein, ça a rien à voir), et heureusement qu'il y a ce budget pour sauver le film...
On est passif, c'est le mot, on ne ressent aucune émotion : pas de larmes, pas de dégoût , pas de surprise, pas de sourire ou le moindre rire, juste de l'exaspération.
Le film est si navrant, que pendant la majeure partie du film, on ne peut s'empêcher de comparer avec "Le seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi" en particulier sur les scènes d'affrontements qui semblent être légèrement inspirés...
Je pense que Ridley Scott mérite à juste titre, le rang d'escroc comme beaucoup de réalisateurs adulé durant notre innocente jeunesse.