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Un Disney sous acide
C’est comme si, pendant 78 minutes, la toute-puissante, capitaliste et dégoulinante multinationale s’était transformée en petite entreprise en devenir. C’est comme si, pendant 78 minutes, dessinateurs, scénaristes et musiciens n’avaient plus été eux-mêmes. 78 minutes : le temps d’une défonce.
Tom Jones est à la musique, et qui dit Tom Jones dit ironie, second degré heureux et assumé, sourire en coin et pied qui bat la mesure. Le reste est du même acabit. Les scénaristes suspendent leur empereur par les pieds, le vide de sa substance et le bourre de produits hallucinogènes. Ils s'observent avec un œil extérieur et se moquent d’eux-mêmes. Pendant 78 minutes.
Préparés à voir un Disney classique, on n’en croit ni ses yeux, ni ses oreilles. Au fil de ces quelques minutes, on s’ouvre, on espère, on entrevoit des possibilités. Et s’ils nous laissaient enfin tranquilles ?
Tom Jones est à la musique, et qui dit Tom Jones dit ironie, second degré heureux et assumé, sourire en coin et pied qui bat la mesure. Le reste est du même acabit. Les scénaristes suspendent leur empereur par les pieds, le vide de sa substance et le bourre de produits hallucinogènes. Ils s'observent avec un œil extérieur et se moquent d’eux-mêmes. Pendant 78 minutes.
Préparés à voir un Disney classique, on n’en croit ni ses yeux, ni ses oreilles. Au fil de ces quelques minutes, on s’ouvre, on espère, on entrevoit des possibilités. Et s’ils nous laissaient enfin tranquilles ?
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le 5 mars 2014
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