la Scratlantide ? vraiment ?

Défendant une morale familiale pesante, L'âge de glace 4 pêche par de nombreux côtés.
Le personnage de Kyra est inutile ; et si la grand-mère de Sid est marrante, sa pupuce était carrément attendue. L'intrigue annoncée devait évoluer autour de la dérive des continents (absente la morale pseudo-écologique rafraîchissante des précédents opus), mais en fait c'est pire car un bon tiers du film raconte des déboires adolescents caricaturaux et plats, qui finalement cernent bien le public visé. Malheureusement, le second degré et les références des autres sont quasi-absents, faisant perdre tout intérêt à un visionnage à plusieurs niveaux de lecture...
Même Scrat n'est plus vraiment surprenant au final. C'est dire si c'est décevant...

Le doublage français plutôt séduisant des volets précédents m'avait poussé à voir celui-ci dans la langue de Molière, j'aurais pas dû. Les maladresses de traduction sont pesantes, et certains jeux de mots ne sont drôles que parce qu'on devine ce qu'ils devaient être en anglais avant une traduction quasi-mot-à-mot.

Ah et puis honnêtement, le thème de l'Ode à la Joie qui revient tout le temps, ça m'a collé une migraine. John Powell a-t-il reçu des consignes d'un producteur obsessionnel ou s'est-il livré à un pillage artistique en règle ? Je ne veux même pas parler de la qualité non-musicale du générique de fin.