Nanard version 2014

La CIA, la télévision et la Corée du nord, le tout enveloppé dans une bonne dose de battage médiatique à coup de hacking des serveurs de Sony, ajoutons à ça une petite tension dans les politiques internationales avec ce jeune petit dictateur qui pourrait faire sauter la Californie et plonger la côte ouest du côté de chez Mad Max.

Donc, pour rétablir les choses comme je les vois. Coup marketing ou pas pour le hack chez Sony, leurs serveurs ressemblant plus à un hypermarché WallMart pendant le Black Friday qu'à un endroit où on stock des données sensibles depuis que LulzSec est entré la première fois, je ne me prononcerai pas. Le film avait attisé ma curiosité bien avant.

Avouons-le, nous filer un film trashant un dictateur pas vraiment amical au moment où il fait savoir qu'il a l'arme nucléaire et qu'il est prêt à s'en servir si on ne lui file pas un bol de Chocapic tous les matins, il fallait oser. Et voyant la filmographie du duo Rogens/Franco, tout pensait à espérer de quoi foutre en rogne la République Démocratique Populaire de Corée.

Il s'avère que ce fût le cas (Chlo_ vous en explique les probables raisons ici : http://www.senscritique.com/film/L_Interview_qui_tue/critique/48317821).
Mais franchement... Franchement... C'était long et poussif. Deux heures de films pour ça... La prochaine fois, je préfèrerais qu'on passe directement à l'assassinat et à la fuite.