En vogue depuis quelque temps, les préquelles s'avèrent être efficace et font leur preuves. Après Underworld et les X Men, c'est au tour des primates de La Planète des Singes de subir une remise a zéro, en commençant par narrer ce que personne ne savait jusqu'à aujourd'hui, les bases d'une des sagas les plus célèbres du septième art. Une saga que je ne connaissais que de nom jusqu’à maintenant. Une histoire qui s’avère pertinente, avec une certaine logique, qui mène le film là où il est supposé aller. Mis en scène par Rupert Wyatt, ce film concentre notre attention sur César, le singe à l’origine de la rebellion.
« La révolution commence ». Telle est la phrase d’accroche du film. Il va s'en dire que tout le but du prequel est de comprendre pourquoi de simples primates de laboratoire ont étés amenés à se comporter aussi intelligement. Grâce à la technologie moderne qui réalise une vrai prouesse visuelle en donnant vie à ces chimpanzés en leur appliquant de nombreux traits faciaux humains, ce film est très impressionnant et surtout parfaitement équilibré. Il n'est pas uniquement centré sur les singes car les humains ont joués un rôle majeur et c'est leur faute si les événements se sont produits. Avide de savoir, de connaissance et de progrès, les scientifiques n'ont pas su s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, ce qui entraîna le début de leur chute.
Bon il faut dire que la première partie du film n'est pas très dynamique, il n'y a pas beaucoup d'action puisque les scénaristes cherchent avant tout à developper la psychologie des personnages et construire des bases solides pour la franchise à venir. C'est en cela que réside la particularité de l'intrigue. Nous suivons César, ce singe à première vu sans aucun problèmes apparent mais au fil du temps, des épisodes bien précis vont entrés en collision avec son petit monde. Épisodes après épisodes, le primate se retrouve confus et trahis jusqu'au jour où il va décider de se prendre en main et comprendre le monde qui l’entoure. La rébellion est officiellement déclarée au sein des primates.
Dès lors, la métamorphose des singes est hallucinante ! De primates captifs, nous assistons à quelque chose d'énorme, peu vu au cinéma. Le soulèvements de singes est une partie importante du film, tout ce qu’a cherche à construire le film trouve en cette scène son premier aboutissement. La mise en scène de Wyatt apporte à cette histoire un souffle nouveau et neuf s’émancipant des précédents films pour se forger une identité qui lui est propre. Même si le film reste mystérieux quant à la suite des évènements, il fait le travail avec brio : familiariser et fidéliser le public avec une histoire novatrice s’inscrivant dans l’ère du temps.
Comme je vous disais, je n’ai jamais préter plus grande attention à la saga originale mais une chose est sûre, c’est que je suivrais l’évolution de celle-ci avec un grand interet. Le film aura une suite trois ans plus tard, La Planète des Singes : l’Affrontement.