Je ne suis pas fan de cette série initiée par Pierre Boulle. J'y vais même à reculons quand il s'agit de voir cette série.
Mais je dois dire que le scénario est plutôt intelligemment construit.
Caesar, singe de laboratoire vient au monde et est recueilli par scientifique. Sa mère, elle-même animal de laboratoire (pour un programme de lutte contre Alzheimer) meurt (par la main des hommes) alors même qu'elle tentait de le protéger. Alors qu'il révèle certaines capacités cognitives, il est enlevé à son propriétaire pour être enfermé dans un centre pour primates. La rébellion s'organise doucement.
Évidemment l'aspect science-fiction est omniprésent, avec toutefois cette touche du "tout-est-possible" un peu comme Robocop. Mais la comparaison s'arrête là. On est à la fois déconcerté et troublé. Déconcerté, car ce film est un véritable plaidoyer sur les relations que l'on entretient avec nos animaux et cette fameuse relation maître/esclave. Troublé, car on ne peut s'empêcher de témoigner une espèce de sympathie pour Caesar, ce singe révolutionnaire (au sens propre comme au figuré).
Le tout se révèle intriguant et passionnant, malgré le fait que, pour le fait, nous soyons à des années-lumière de l'œuvre originale. Un film à réserver à un public averti en raison des quelques scènes de violences.