Après s’être fait remarquer avec Valse avec Bachir, Ari Folman récidive avec Le congrès, réflexion autour de l’industrie du cinéma. Il y a d’abord une première partie assez passionnante où Robin Wright en prend quand même plein la gueule et offre, face à Keitel, une séquence pleine d’émotion puis à partir du moment où l’animation prend place, le vrai voyage commence. A partir de ce moment précis, soit vous partez dans le délire du réalisateur israélien soit vous restez cloué à votre siège en vous demandant si on n’aurait pas oublié de vous donner quelque chose à sniffer avant la séance. Probablement qu’une seconde séance ne serait pas du luxe mais cette première impression est pour le moins déroutante.