6 ans après Hot Fuzz le trio Wright-Pegg-Frost se reforme pour clôturé leur trilogie Cornetto. Après l'excellentissime Shaun of the dead et le très bon Hot Fuzz voilà The World's End qui est tout simplement la conclusion parfaite à cette trilogie culte. Le scénario toujours signé par Wright et Pegg conserve les bases de la trilogie soit les mésaventures d'un groupe d'adulescent qui refusent de grandir sauf que ici le sujet est traité avec plus de maturité ce qui rend l'ensemble plus sombre et plus dramatique tout en gardant un humour absurde so british. Tous le sel des précédents opus est donc conservé avec un scénario à double lecture qui rend l'ensemble très intelligent avec notamment un sens de la réplique qui force le respect et certaines tirades sont voué à devenir culte. Mais ce film à quelque chose en plus qui fait qu'il est plus abouti et brillant que ces prédécesseurs. C'est Gary King, le personnage le mieux écrit dans une comédie depuis bien longtemps. Il est absolument culte et il capte quelque chose dans l'air du temps qui le rend authentique notamment par sa nostalgie d'une époque révolue qui montre à quel point le monde ce détraque et que c'était mieux avant, en ce sens le fin ambitieuse du film est brillante et on serait presque enclin à rêvé d'une suite. De plus le personnage est à la fois irritant, drôle, attachant et touchant car il y a quelque chose de tragique chez Gary King, il est clairement le bijou du film. D'ailleurs Simon Pegg interprète le personnage avec virtuosité, il n'a jamais été aussi bon entre humour immature et fulgurance dramatique il s'impose comme un grand acteur. Le reste du casting est très bon même si ils font un peu pale figure face à Pegg mais il faut noter la prouesse physique de Nick Frost qui se montre incroyablement agile lors des scènes d'actions et aussi la présence savoureuse de Pierce Brosnan. A la réalisation Edgar Wright s'est surpasser avec une mise en scène ingénieuses aux idées foisonnantes, des scènes d'actions brillantes et certains plans d'une virtuosité rare pour le genre, il s'améliore de film en film et il profite ici de l'expérience accumulé par Scott Pilgrim sa précédente réalisation. C'est un grand metteur en scène et j'attend avec impatience sont Ant Man. Le trio clôture donc leur trilogie en apothéose et il signe incontestablement leurs chef d'oeuvre, un bijou d'humour britannique qui est à la fois hilarant et poignant et qui surtout est voué à devenir culte ne serais ce que pour son personnage principal le génialissime Gary King.
Frédéric_Perrinot
10

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le 8 août 2014

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