le Cercle ouvert des Coen
Alors c'est l'histoire d'un imbécile - qui ne l'est pas tant que ça - qui se retrouve à la tête de la grande firme Hudsucker. De là, on se doute déjà qu'on est plongé dans le second degré et que les péripéties scénaristiques seront nombreuses.
Nous sommes en 1991, deux frangins bourrés d'inspirations se retrouvent soudain palme d'or et leur nom s'envole. Les deux frangins n'attendent pas ; on ressort es scénarios du tiroir ; et on balance sur les bureaux "The Hudsucker Proxy" ! A la fois brillant, décalé et loin d'être stupide, le film suit la lignée d'un "Arizona Junior" avec plus de moyens. Étrangement, ce nouveau contour pris par Coen & Coen ne sera pas suivi par le public. Il faudra attendre Fargo pour que le public admettent à nouveau que les Coen ont du talent.
Et pourtant, The Hudsucker Proxy grouille de petits trucs sympa. Le scénario reste très convenu - voire simpliste - mais il dégage une ambiance de film de noël ; avec son humour et sa magie, qui font que l'on pourrait le voir comme un film pour gosses. Mais un film pour gosses à la Coen.
Le casting fonctionne ; notamment un grand plaisir de voir un Paul Newmn, la tête constamment suspendue à un gros cigare. Le bougre a vieilli bien vite mais sa classe demeure.
Sinon tout le fil reste emprunt de la marque des Coen. Et malgré quelques simplicités scénaristiques, ça a bientôt 20 ans et c'est toujours aussi frais. ça roule comme un hoola hoop.
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