Ce qu'il y a d'unique avec Chaplin, et ça je me le suis dit dès le début du Kid, c'est que grâce à son cinéma minimaliste (c'est aussi l'époque qui veut ça, c'est vrai) il retourne à l'essentiel de son art.
Charlot, un vitrier miséreux, récupère un bébé abandonné et décide de l'élever seul. 5 ans plus tard, sa mère le retrouvera de manière heureuse, mais Charlot se considère alors comme son seul et vrai père.
Une histoire, simple, touchante. Des images qui veulent dire quelque chose, qui évoquent un sentiment universel, qui toucherait n'importe quel spectateur, quel que soit son bagage culturel ou ses connaissances cinématographiques. Pas de références, pas de symbolisme, pas de dialogues savants: le cinéma de Chaplin c'est le cinéma de tout le monde. Sans exception. Et c'est peut-être en cela le seul et unique cinéma total.