Le Cœur en braille par Quintin Leneveu

9 ans après son dernier film, Michel Boujenah livre un film bourré à craquer de bons sentiments sur l'adolescence et les premiers amours.
Victor aime Marie. En classe, il ne la quitte pas des yeux. Un jour, Marie aborde Victor sous pretexte de l'aider a travailler ses cours. Mais Marie à besoin avant tout de Victor pour cacher le fait qu'elle devient aveugle.
S'ouvrant comme un film des plus classique sur l'adolescence et les premiers émois qui l'accompagnent, le film évolue très peu au cours de ses 90 minutes. Les événements se déroule de façon programmatique sans surprise, chaque séquence amenant son stéréotype. Et ce n'est pas l'intrigue autour de la maladie de Marie qui apporte une quelconque nouveauté, l'ensemble s'avérant uniquement prétexte à rapprocher Marie et Victor. De même les figures parental ne servent, comme d'habitude, y'a éloigner le couple (les parents de Marie) ou aider leur amour (le père de Victor). En somme, rien d'original du point de vue du scénario. Et ce n'est pas la réalisation qui sauve l'ensemble avec un style convenu et dénué d'originalité. Mais le pire dans tout cela reste le jeu d'acteurs. Pas un seuls acteurs dans le film ne semble bien joué, tous s'enfoncant dans un surjeu des plus désagréable et ridicule.
En somme, "Le Coeur en braille" fait partie de ces films tellement lissé qu'ils en perdent tout intéret, préferant s'enfoncer dans une simplicité regrettable, à la limité de la feignantise. On évite.