Les Aventuriers de l'arche perdue par Karim

Revoir "Les aventures de l'arche perdue"(1981) est toujours une source de plaisir immense. Une équipe de rêve (Lucas/Spielberg/Kasdan) inventait Indiana Jones,un archéologue intrépide et drôle,portant le feutre et la veste en cuir usée,maniant le fouet avec dextérité,et se tirant comme personne des embarras les plus improbables. Bienvenue dans le règne de l'entertainment! Celui où Steven Spielberg savait conjuguer divertissement de haute volée avec aventures exotiques. En hommage aux série B d'antan à la Michael Curtiz, presque cartoonesques, il participe à la création d'un héros diablement attachant et immédiatement mythique.

Indiana Jones, l'aventurier archéologue, qui passe son temps à voyager partout dans le monde à travers des jungles, déserts, océans, et des cavernes à la recherche de trésors cachés est perdu depuis longtemps comme l'Arche de l'Alliance (l'hébreu artefact sacré qui tenu de la supposée Dix Commandements). Malheureusement, un groupe de militaire nazis soif de pouvoir voulait cette pierre pour leur proccurer des pouvoir surnaturel ... Avec son chapeau de marque, fouet, veste en cuir, et d'un pistolet, notre héros loyaux et déterminé a s'échappe d'innombrables dangers, des voyous redoutable dans un bazar du Caire, et pend sous un camion en mouvement rapide dans une course passionnante à travers une route ... Ce ne sont que quelques-uns des morceaux du film ensemble incroyable ...

Harrison Ford,qui multiplie les prouesses physiques,nous entraîne sans mal dans cette chasse au trésor effrénée en plein désert égyptien.Les morceaux de bravoure sont légion(la poursuite automobile avec les nazis,la fosse aux serpents,le piège du temple amazonien,la bagarre sur le marché,le final biblique sur l'île cachée...). René Belloq (Paul Freeman) -ne sont pas vraiment très différent de lui, sauf dans leur motivation ... L'héroïne strident, Marion (Karen Allen), n'est pas la fille toujours dans l'inconfort soit, mais un débrouillard, femme dynamique et redoutable qui ne nécessite pas le héros au tout ...

Une des excellentes répliques: Indy : Le singe était-il vraiment indispensable ? Marion : Je suis très déçue, Jones, de t'entendre qualifier de singe notre fils unique. D'autant plus qu'il a ta beauté. Indy : Et ta cervelle...

Spielberg parvient à un équilibre admirable entre action inventive et humour délirant,en jouant avec les codes du méchant,du traître ou de la femme en détresse.C'est le cinéma d'aventures même qui était réinventé.En un mot,génial!