Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Une quête impossible, bercée par la musique de Léo Ferré...
J'ai aimé la ballade de Robinson/Amalric dans le pays qui s'effondre... C'est sûr qu'on y voit pas la tour eiffel mais Biarritz et Toulouse.
Les effets ne sont pas transcendents mais les comportements des personnages sont crus à souhait. Il fait chaud et on a envie de baiser avant de crever... C'est dans cette moiteur que Caterine Frot sort une tirade des plus crues à Amalric... Le film nous propose des séquences quand même assez drôles, si vous supportez le personnage du loser suprême qu'est Robinson. Je trouve le héros ressemblant à ces portraits d'hommes décrits par Buzatti, où la douleur de l'amour les portent sur un navire poétique au gré des vagues de l'histoire.
Pour finir les métaphores, le héros est un albatros baudelairien amoureux d'une inconnue... Certains s'y retrouveront, d'autres s'emmerderont...
Sans dévoiler le contenu, je trouve la séquence finale très belle, une véritable conclusion de tout le film, une fin de route où le film nous amène tranquilement avec une superbe chanson de Ferré...
Ton style, c'est ton...