Plus enfantin, tout aussi sympathique
L’adaptation des Schtroumpfs de Raja Gosnell en 2010 avait marché du tonnerre en salles. Triomphe mérité, d’ailleurs, mais qui appelait donc bien évidemment une suite. Les Schtroumpfs 2 est donc sortie 3 ans plus tard.
Comment faire revenir les Schtroumpfs dans le monde des humains afin de pouvoir encore bénéficier de Neil Patrick Harris et Jayma Mays ? C’était très probablement le problème le plus important à résoudre dans le script de cette suite. Et la réponse est plutôt bien vue, avec un Gargamel devenu une star en France, devant se réapprovisionner en essence de Schtroumpf. Passé ce bon point, le film est assez inférieur au premier opus, très sympathique, dans la mesure où si le premier opus était une vraie surprise pour les nostalgiques de la série, celui-ci est un vrai film pour jeunes enfants, avec d’excellents effets spéciaux et un casting qui n’est pas là pour cachetonner, au vu de leurs performances plus qu’admirables (Brendan Gleeson est très bon en grand-père gâteau). Malgré une très bonne scène d’anniversaire qui fera beaucoup rire les parents, le début du film est assez insoutenable de niaiserie. Au final, le film ne vit réellement que lorsque les Schtroumpfs entrent dans notre monde. Même s’il y a une nuée de plotholes, force est de constater qu’on passe un très bon moment devant le film. Etant donné que les deux premiers films n’ont concernés que 5 Schtroumpfs par film, nul doute que les producteurs ont de quoi enchaîner les films, tant que ça plaît à ce point au public recherché. Eh bien ce ne serait pas une si mauvaise idée que ça en a l’air.
En effet, si les deux opus ont été éreintés par la critique professionnelle, ils obtiennent des scores remarquables aux projections-tests (A- tous les deux). Un nouvel exemple de la scission public – critique.