Lost the High way

J'aime bien David Lynch... J'adorais Lost Highway... Et là, c'est le drame.

L'histoire est inintéressante au possible. Tout est couvert par la mise en scène mais on assiste paresseusement à un défilé de personnages, tous archétypes vaseux gros comme une cabane, avec Bill Pullman constamment scotché en mode effaré, Balthazar Getty qui ne pense qu'avec son squeele lui aussi bloqué en mode effaré, Robert Loggia caricature du vieux maquereau pervers, et surtout, surtout, le cul de Patricia Arquette qui n'a de voluptueuse et langoureuse que sa plastique irréprochable. Paye ta monoface tout le long. Maxi déception indéniable, cette fois le procédé de mise en scène et toutes les qualités techniques, musicales et hypnotiques n'ont pas suffi à me bluffer, à m'intéresser à cette petite histoire longuette de jalousie schizophrénique. Les dialogues sont limite zombiesques et ne font en aucun cas briller le tout. Et non plus, l'espèce de Mort tout droit sortie du 7ème sceau ne m'a du tout fait effet comme les premières fois, tout juste un gadget qui sert de scotch à la mise en scène. Derrière le procédé tout unique et magnifique soit-il, il n'y a rien de nouveau au pays du psychisme imagé.

Tant que je suis en mode sans pitié, certaines musiques ne collent plus par leur côté fashion aujourd'hui dépassé. Désolé, mais Marilyn Manson que l'on voit même apparaître pour signifier l'effroi, ça fait un peu miséreux vu de maintenant.

A part ça, il faut le voir, c'est tout de même très fort de Lynch, et c'est toujours bien meilleur que Black Swan.

Je lui mettrais bien 6 quand même... Mais je me suis fait gravement ch.