Chris Columbus avait déjà réalisé quelques films mais Home Alone est son premier énorme succès, qui fut pendant longtemps la comédie la plus rentable aux USA, jusqu’à The Hangover.
Pour être honnête, il est vraiment difficile de comprendre pourquoi arrivé en 2015, quand on découvre le film. L’effet de nostalgie est évidemment présent chez les spectateurs qui l’ont vu dans leur jeunesse, mais un bon film ne doit pas se reposer que sur cet effet. Non seulement le film met bien trop longtemps à démarrer, mais il n’est en plus jamais aussi drôle que son idée principale l’annonce. Ecrit par John Hughes, dont on sent la patte, aussi bien sur la réalisation que sur le scénario (bien évidemment), Home Alone est un film affreusement fainéant, qui ne prend vie que lorsque apparaissent Joe Pesci et Daniel Stern, malheureusement au bout d’une bonne heure de film. Macauley Culkin abat pourtant un boulot dantesque dans un rôle particulièrement ingrat d’un gamin misanthrope et limite psychotique qu’on est censé supporter dans ses pérégrinations, mais rien n’y fait, le personnage de Kevin McCallister reste insupportable. Le film est d’une mollesse folle, d’un ennui quasi mortel et surtout extrêmement répétitif.
Home Alone n’est pas un mauvais film à proprement parler. En effet, on y trouve de bonnes prestations, John Candy, deux ou trois gags drôles et encore et toujours John Candy. Mais ce ne devrait pas être un classique.