La scène d'ouverture très étrange composée d'une juxtaposition de plan-séquence filmé au ralenti, et n'ayant aucun lien entre eux, le tout sur un air de violon de Richard Wagner (tiré de Tristan et Isolde et que l'on retrouvera d'ailleurs souvent tout au long du film, NDMoi), annonce la couleur de ce dernier Lars Von Trier : étrange.
Le film enchaîne ensuite par la "partie 1 : Justine", qui nous raconte la vie d'une fille, Justine (Kirsten Dunst) a qui tout sourit et qui devrait être un des plus beaux jours de sa vie (en plus d'être le jour de son mariage, elle obtient une promotion au poste de directrice artistique du magazine où elle travaille), et qui pourtant est plus ou moins encline à une sorte de dépression qui va la plomber toute la soirée au point de mettre sa vie en l'air.
Ensuite vient la deuxième partie du film, qui cette fois-ci se focalise plutôt sur la vie de Claire (Charlotte Gainsbourg), la soeur de Justine, et mariée à John (Kiefer SUtherland, le Jack Bauer de 24) et qui s'est occupée de préparer la réception du mariage de sa sœur. De son côté, la vie sourit à Claire, qui habite avec son riche mari et son fils dans un grand manoir avec un énorme terrain, une écurie, etc..
Et pourtant, l'arrivée imminente de la planète Mélancholia, qui est censée ou non entrer en collision avec la Terre, la vision de la vie de chacune bascule. Justine, qui jusque là passait son temps à dormir et à déprimer, accepte la fatalité et retrouve une certaine vitalité avec l'arrivée de la planète, tandis que Claire devient de plus en plus stressée et veut tout faire pour essayer de s'en sortir..
Ça aurait pu être intéressant, mais moi personnellement ça m'a plutôt fait chier, on ne comprend rien, il n'y a pas vraiment de rapport entre les deux parties du film, ce qui n'arrange pas le Schmilblik, et on se demande souvent où est-ce qu'il veut en venir, et la partie avec le violon qui passe et repasse plusieurs fois durant le film m'est sortie par les yeux !
Mais un petit plus pour la Charlotte Rampling et à Jon Hurt, qui jouent respectivement la mère et le père des deux jeunes filles, la première dans un registre détestable et exécrable (faire un discours sur sa haine du mariage le jour des noces de sa fille, c'est assez moyen..), et le second dans un registre plutôt affectif qui veut avant tout le bonheur de sa fille.