Ma première incursion dans le cinéma de Sean Ellis ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
Le film commence plutôt franchement bien. Le rythme n’est pas rapide, mais les personnages sont bien dépeints, et le lieu de l’action, les Philippines, est pour le moins original. Petit bonus, vous aurez l’occasion de parfaire votre tagalog si vous avez le droit à la VO (le mien étant quelque peu rouillé ça m’a permis un petit exercice). Tout va pour le mieux pour le film et pour le pire dans l’histoire jusqu’à ce que le héros prenne ce job de convoyeur.
Pourtant encore une fois bien amené, et en plus avec une bonne blague (en tagalog !), dès qu’on voit la tronche du nouveau collègue que se paye notre héros, on sent qu’il y a baleine sous caillou (pour ceux à qui ça aurait échappé, c’est comme anguille sous roche mais en un peu plus évident).De toute façon, les films français nous avaient déjà prévenu (11.6, Le convoyeur) : « Si convoyeur tu es, ton collègue pourri sera ».
Et c’est là que la tournure prend un sens qui ne m’a pas plu. Ca devient un thriller, relativement basique, même si le twist final nous réveille un peu, je trouve carrément dommage de partir là dedans (mais peut être que toi (oui toi qui lis là) tu aimeras ça. Qui sait ?). Malgré cela, c’est toujours bien écrit et bien filmé, donc on ne s’ennuie guère.
En fait c’est bien, mais comme la deuxième moitié m’a surprise vers le mauvais sens bah je me limiterai à 6/10.
Na !