Sympathique téléfilm

On peut dire, dans le cinéma, que la gloire vient quand on a ses propres yes men. Djamel Bensalah a son propre yes man, Gabriel Julien-Laferrière. Ce dernier était donc à la tête de Neuilly sa mère.

A la vision de ce film, une seule chose saute aux yeux : Neuilly sa mère est un film purement Bensalah. On y retrouve tout ce qui a fait la gloire de ce réalisateur : les caméos de personnalités (Pierre Menès par exemple), les gags à chaque scènes, les bons sentiments presque touchants et le rythme est effréné. On retrouve deux acteurs du précédent Bensalah, Big City dans les deux premiers rôles : si Samy Seghir est un peu fade, Jérémy Denisty est très drôle. Le reste des acteurs se prête bien au jeu et certaines saynètes, comme celle d’Elie Semoun sont particulièrement bien réussies. Malheureusement, le film manque clairement d’un développement sérieux et la conclusion arrive dans un chaos total, dans une totale absence de rigueur. C’est assez rageant car le film possède un capital sympathie plutôt elevé et certains gags sont vraiment très drôles. De plus, le film n’est jamais ennuyeux.

Neuilly sa mère est le cas typique du film bourré de bonnes intentions, mais qui ressemble bien plus à un téléfilm France 2 sur la tolérance qu’un vrai film de cinéma. C’est bien dommage.