New York 1997 par --------------------
J'ai vu Los Angeles 2013 (Escape form L.A. pour les puristes) avant New York 1997 (Escape from N.Y.), et sachant que ce sont les mêmes films, peu de surprise en prévision.
Et finalement, j'en ai eu. Dans son ensemble, ce film est meilleur que sa suite / copie, mise à part la fin (pas de spoil, mais celle de Los Angeles 2013 est magique). Pour commencer, Snake.
Ce mec est génial ! Mais trop non plus. Il est souvent pris pour un con, et ça fait du bien de voir le héros se prendre un petit revers discret mais bien placé, verbalement ou physiquement. L'interpretation de Kurt Russell est à son image : sobre, pas très fine, mais on en demande pas plus. Pour ce qui est des autres personnages, je retiendrai plutôt Brain et copine, ainsi que Taxi, les autres pouvant passer rapidement aux oubliettes.
L'univers et l'ambiance du film sont très bien rendues. La ville de New York est un bon cadre pour cette "jungle urbaine" ou la vie tribale et anarchique se développe dans d'immense bulding désafectés. De plus, la musique, bien que typique de la science-fiction de l'époque, reste simple tout en soulignant l'action. Peut-être un peu trop simple, d'ailleurs. Petite note au passage : la musique est de Monsieur Carpenter.
Ce que je redoutais donc ne s'est pas produit : j'ai vu un autre film qu'Escape form L.A. (Los Angeles 2013, pour les non-puristes). Certes, les scènes et le plan général, la ligne directrice du film reste la même à chaque fois. Cependant, les scènes changent. Au point qu'on ne peut reconnaitre certaines qu'en cherchant les similitudes. Par exemple, la scène de combat devient un concourt de lancers francs, un homme qui détone dans cet univers carcéral aide Snake : Taxi devient Eddie. L'homme fort de l'île parade en voiture, et c'est d'ailleurs toujours comme ça qu'on peut l'apercevoir pour la première fois.
Un film donc interressant, d'une réalisation propre. Aucun acteur ne se démarque vraiment, le film est très égal. Ce qui veut dire qu'aucune scène n'est en dessous des autres, mais qu'aucune n'est réellement propre à rester dans la tête du spéctateur lambda.
Pour ne pas terminer sur une touche mitigée, je laisse la parole à Carpenter :
"J'aime aussi beaucoup la scène où Snake prend une chaise et s'assoie au milieu de la rue pour prendre un moment pour penser. Je pense que cela devrait arriver plus souvent dans les films d'action que les héros prennent un moment pour y voir plus clair cela les rendrait plus humains."