Matt Damon est veuf. Il a perdu sa femme il y a quelques mois et se retrouve seul pour gérer une fillette de 7 ans qui croit encore aux oeufs de Pâques et un ado qui alignent les heures de colle au bahut. Et le tout dans le bled qui lui rappelle la disparue à chaque seconde.
Aussi, Matt décide-t-il de prendre le taureau par les cornes. Il va déménager. S'éloigner de la ville dans laquelle il a vécu et tenter de tourner la page. Il visite plein de baraques mais tombe sous le charme d'un vaste domaine qui se révèle être un... zoo. Matt hésite (on ferait de même !) mais finit par craquer (pas nous !) et rachète la propriété avec les animaux et les employés qui y travaillent sans salaire depuis des lustres pour l'amour des bêtes et de l'endroit.
Matt se remonte les manche et dépense selon son habitude sans compter pour remettre le site aux normes dans l'espoir d'obtenir l'agrément des autorités et de voir le zoo rouvrir ses portes...
Un film qui commence bien gentiment avec un père désemparé qui ne parvient ni à faire son deuil, ni à canaliser son fils en plein âge ingrat. Puis, la famille est transporté au pays merveilleux de bambi. On caresse les paons, on s'extasie devant la puissance du lion, on rit des pitreries des singes, on souffre avec le doyen des tigres, vieux et malade. On se doute que Matt va finir par embrasser la belle Scarlett (et plus si affinité), que l'ado va finir par s'assagir et que, malgré un suspens insoutenable, le zoo finira par rouvrir ses portes et afficher un bilan à faire pâlir l'entreprise la plus rentable du monde.
Car, ouf ! tout se termine pour le mieux dans le meilleur des monde. On se demande tout de même ce que Matt et Scarlett sont venus faire dans cette galère un tantinet ridicule.